PYXIS A POUR BUT
De stimuler la veine artistique du jeune créateur par la connaissance des autres arts pratiqués par le groupe.
De faire l’apprentissage du langage transdisciplinaire en vue d’une nouvelle expression perceptible par le public.
De donner une nouvelle force et une autonomie au jeune artiste par ce collectif.
De l’aider dans son insertion professionnelle et le produire quand le moment est venu.
DUREE UN AN .
Deux fois par mois, quatre heures minimum et un week-end complet 1 fois par trimestre.
Les premières séances sont vouées à la rencontre entre les artistes
Démonstration de la maîtrise artistique individuellement
Réaction de chacun sur ce qu’il a découvert.
Puis interprétation pratique, par deux, trois et plus, de ce qui a parlé le plus à chacun.
Tous les artistes se concentrent sur une base commune définie par le formateur, le début de la transversalité se dessine.
Des Mentors seront présents à la demande, professionnels qui peuvent encadrer les stagiaires dans chacune des disciplines représentées.
L’atelier ne pourra dépasser le nombre de Huit stagiaires.
PROCEDURE DE SELECTION
Fournir CV, dossier, et lettre de motivation.
Rencontre avec Chantal Stigliani
Interview d’une demi heure avec un docteur comportementaliste.
Coût de participation 140 euros par mois
La CANDIDATURE: Envoyer CV, photo, lettre de motivation et enveloppe timbrée à Chantal Stigliani, Association Philomuses,55 Quai des Grands Augustins, 75006 Paris. philomusses@wanadoo.fr
L’ EXPERIENCE DES AUTRES
Emilie : Petite fille de poète, fille de pianiste, élevée dans un atelier d’artistes, moi-même comédienne, ayant pratiqué la danse et le chant, je suis naturellement portée vers la transdisciplinarité; c’est pourquoi l’aventure pyxis m’a paru un chemin naturel; elle m’a apporté plus cependant, que ce que j’avais pu imaginer; cotoyer dans le travail des artistes de tous bords, c’est dans un premier temps un exercice de souplesse extrêmement instructif; le rythme du photographe ou des musiciennes n’est pas le même; et on ne s’est pas choisis; alors comment entrer dans l’univers de l’autre, le comprendre, l’apprivoiser, et éventuellement s’y inscrire avec son propre imaginaire; puis soudain, c’est le déclic; il y a symbiose; il faut dire que le casting de Chantal Stigliani est parfait; la créativité se déploie; tout devient possible; tout d’un coup, on ne pense plus seulement avec des mots, mais avec des sons et des images; un vers de René Char devient une sensation musicale; un choral de Bach est une couleur bleue; cette sensation du possible est la chose la plus stimulante qui me soit arrivée; j’ai commencé à envisager l’écriture et la mise en scène; je me suis moi-même envisagée plus seulement comme interprète, mais comme artiste; une artiste inscrite dans le monde; quel meilleur cadeau? quel meilleur investissement?
Vassilena Musicienne percussionniste J’ai commencé mon expérience Pyxis deux ans auparavant avec tout mon impatience pour ce qui va se passer pendant notre travail ensemble. Bien sur le plus important était qu’on avait tous l’envie de plonger dans l’art de l’autre, d’apprendre, d’evastir nos idées, de découvrir des horizons différents…Mais comment ? Le premier weekend qu’on a travaillée ensemble chez deux des nos mentors à Fontainebleau a été inoubliable pour nous, je pense. Faire de trainings sur des thèmes issus des arts différents (les comédiens ont été les artistes avec le plus d’expérience, car son art oblige des exercices pareils) a fait le grand découvert de nous tous. Je savait pas comment faire un training sur la musique pour des gens qui ont jamais fait ça avant, mais on a trouvé ensemble des training pour le rythme intérieur, des training d’ambiance variées – les bruits qu’on peut inventer avec notre corps, jusqu’au j’ai peux « écrire » une courte fugue construite avec des mots dites dans un rythme, qu’on a fait en trio pour notre première présentation. Je suis musicienne depuis toujours, j’ai commencé les percussions à plus jeune âge. Travailler comme on le fait dans Pyxis, on regardant et écoutant la personne à coté pour s’inspirer pour mon propre joue, m’a énormément ouvert l’esprit. Avant j’ai travaillé toute seule un art destiné aux tous le monde, un art qui devait communiquer. Mais comment communiquer si on a été habitué de le faire tout simplement dans notre chambre, tout seul ? Comme j’ai joué pour mes amis de Pyxis et eux – Jean, Emilie, Pasquale, Corali, Méderick, Mélina, Thomas – sont écris toute de suite après une histoire sur ma musique, j’ai était stupéfiée. C’étaient des histoires qui se sont rejoignées par fois, et complètement diversifiées l’autre fois. Ça m’a montré comment les gens reçoivent ma musique pendant un concert. Je suis toujours sur de ce que je veux leur dire avec se que je joue, mais eux, vivant une vie complètement différente de la mienne, invente ses propres histoires, et le passage qui me disait « l’amour » leur semblait « une ville, qui venait d’être construite », par exemple. Ca m’a appris de travailler différemment sur mes interprétations musicales et de chercher toujours plusieurs histoires à raconter à mon publique avant de la fixer au final. Exactement comme les comédiens pense dix manières différentes pour dire et jouer une phrase pour trouver à la fin comment la présenter au public. Qaund je devais faire pour première fois une improvisation sur les paroles dites par un des nos comédiens, ou inventer des musiques d’ambiance proche à la nature, des bruits de la ville, j’ai été surprise comment les idées des comédiens Jean et Emilie, de photographe Pasquale ou notre scénographe Coralie peuvent m’aide et guider pour trouver et même créer des instruments, d’utiliser des instruments que j’ai jamais pensait utiliser pareil, etc. Et je peut dire que surement ça sont pas des choses qu’on apprend à l’école… Pyxis est pour moi un expérience très fort à vivre, pleins des choses à apprendre sans avoir peur de se tromper, car la création est toujours accompagnée par les erreurs, et les meilleurs résultats sont ce qu’on fait naitre longtemps, avec beaucoup de passion et du travail, pas toujours facile. |
Pasquale :> Me perdre pour me retrouver
parcourir un chemin que je ne connaissais pas
une voie que je n’ai jamais empruntée.
Me sentir autre
me percepir différent
intraprendre une dimension inactuelle pour mon corps.
Ça faisait sept ans que je travaillais la photo
que je concevais des images
sur de mes connaissances
des mes techniques
des mes méthodes.
Une boussole pour me perdre:
voilá “pyxis”
l’expérience de l’autre.
Le corps est en voix
la musique est en images
le mouvement devient force plastique.